Rishikesh
On y prend 10 jours relax, dans cette ville active qui porte à la détente…
Une ville où il est facile de vivre pour un touriste, beaucoup de restos avec des saveurs autres qu’indiennes, des salades fraîches avec plein de légumes crus, pas facile à trouver en Inde, sauf à Rishikesh.
C’est une ville qui ressemble à aucune autre que nous avons visitée. J’ai parfois l’impression qu’il y a plus de blancs que d’indiens, à certains moments on se croirait dans un village hippie aux États-Unis.
Le Gange est magnifique, on peut même s’y baigner… Dur à croire après avoir vu Varanasi… Même s’y promener est plus simple, il y a encore beaucoup de motos, mais peu d’autos.
Les gens en général viennent à Rishikesh pour faire du ressourcement, soit en groupe (assez souvent) ou individuellement, on retrouve donc beaucoup d’Ashram, de cours de yoga et de centre Ayurvédique.
Ashram
Un āshram ou āshrama était, dans l’Inde ancienne, un ermitage en un lieu isolé, dans la forêt ou la montagne, où, dans une grande austérité de vie, un sage vivait et cherchait l’union à Dieu dans la solitude et la paix intérieure, loin des distractions et agitations du monde. Si le lieu servait à la pénitence, il était aussi utilisé pour la formation religieuse. En effet, le même mot est employé dans l’hindouisme pour une institution animée par un guru où des élèves, petits et grands, séjournent pour suivre les enseignements du maître. On utilise alors souvent, dans ce cas, le mot gurukula — de guru, (enseignant, professeur) et kula, (famille, maison) — pour désigner le lieu où vivent tant la famille biologique du guru que le groupe de ses élèves. (Wikipédia)
Ayurvédique
L’ayurveda est une forme de médecine traditionnelle originaire de l’Inde. Également pratiquée dans d’autres parties du monde. L’āyurveda, ayurvéda ou encore médecine ayurvédique – en devanāgarī : आयुर्वॆद, la « science de la vie » puise ses sources dans le Véda, ensemble de textes sacrés de l’Inde antique. En l’occurrence, il s’agit d’une approche médicale holistique datant de la civilisation védique et toujours en vigueur aujourd’hui. En Inde, depuis novembre 2014, elle est promue par le ministère du Yoga fondé par le Premier ministre Narendra Modi.
L’Ayurveda demeure une forme de médecine traditionnelle encore vivace en Asie du Sud et reconnue comme telle par l’Organisation mondiale de la santé. En Occident, il est considéré comme une médecine alternative. Des critiques de cette médecine existent cependant en ce qui concerne notamment l’utilisation de métaux lourds tels que le plomb, le mercure ou l’arsenic, s’ils ne sont pas soumis aux procédés de purification traditionnels et utilisés dans les quantités prescrites.(Wikipédia)
Une douce rencontre…
J’ai un rendez-vous avec une copine d’enfance, que je n’ai pas vu depuis plusieurs années, elle est ici avec un groupe de yoga dans le cadre d’un voyage spirituel. Je suis super contente de la revoir, ce fut un bref moment (elle avait un horaire chargé) mais très agréable, facile comme toujours. J’adore voir des amis dans d’autres pays, c’est magique…
Bonne bouffe, belle rencontre, beau paysage…
On prend le temps de vivre et de sentir la ville, on essaie plein de bons petits restos, mais on s’attache à un plus qu’à d’autres le The 60’s Café… Les salades y sont délicieuses. Le Wifi est génial (pas le cas, dans notre chambre d’hôtel).
Souvent, durant notre séjour, nous croisons la même fille, soit dans la rue, soit au resto, on se salue par politesse. Finalement un soir, à notre resto préféré, il n’y a plus de table sauf une, occupée par cette même fille… Alors on s’invite à sa table, avec un beau sourire elle se met à discuter, après deux mots (en anglais), nous devinons qu’elle est Française (hihihi). Nous passons un très bon moment en sa compagnie.
Je lui fais part de mon envie d’apprendre à faire des rotis (ce pain de tous les jours si important dans la cuisine indienne). En moins de deux, elle téléphone un ami indien, et voilà que j’ai un rendez-vous le lendemain avec la maman de ce dernier et sa soeur (qui fera la traduction)…
Les ponts
Il y a deux ponts dans la ville, qui nous mènent d’une rive à l’autre du Gange. D’un coté, c’est plus bruyant et de l’autre, on pourrait presque dire que c’est une rue piétonne ;0)
Mais la traversée des ponts est toujours une expérience hallucinante, entre les centaines de personnes, les motos, les vaches et les singes, il faut arriver de l’autre coté sain et sauf… j’adore l’Inde.
Les arbres… Définitivement une de mes passions, la force, la beauté, le vouloir de toujours grandir, d’être capable de prendre sa place malgré les hommes, non mais quelle force de la nature.
Les chutes « Neergarh Waterfall I »
Besoin d’un peu de nature, on décide d’aller se promener. Pas très loin de chez nous, où supposément nous trouverons une magnifique chute… Ce fut le cas. Après 1 heure de marche, nous arrivons dans un endroit paradisiaque, où il fait bon de se baigner. À plus de 36 degrés, c’est l’extase. Et même si nous sommes en Inde, le sentiment de propreté est là, bon évidemment nous avons trouvé quelques papiers, et un beau mouchoir de coton (que nous avons gardé), mais rien qui ne nous dérange, nous sommes ici en paix avec la nature.

Une nuit en camping de luxe…: Aspen Camp
Je trouve sur internet une activité qui nous semble très intéressante pour Rafi, deux nuits sous la tente, avec lits, dans un camp plutôt familial et qui offre quelques activités, dont le rafting sur le Gange, alors pourquoi pas.
Un peu déçu à notre arrivée (pas grand monde), le site n’est pas près du Gange, c’est plutôt une rivière presque à sec… Et aucune activité, sauf un souper BBQ, je dois dire qu’il était très bon. Rendu au soir, c’est le party avec DJ (pas trop notre style).
Bon pas grave, tant qu’à être là, autant en rire... On fait une marche dans les alentours, on relaxe, mais rendu au soir… Moins drôle… La fête se déroule, je dirais à 5 mètres de notre tente, et on a aucune envie d’y être (bon ça c’est notre problème), car normalement je suis la première sur la piste de danse. Ils ont tous beaucoup de plaisir. Nous aussi d’ailleurs, car on les espionne d’un petit trou de notre tente Hihihi! Mais tout ça, c’est pas si pire…
Le cauchemar commence durant la nuit, des centaines, je dirais même des milliers de maringouins, impossible de dormir, il faut même se couvrir la tête, mais à cette chaleur on suffoque un peu, beaucoup… Le lendemain à l’unanimité, on décide de faire le rafting et de retourner dormir à notre hôtel… Quelle bonne idée.
On en garde tout de même de beaux souvenirs, et le rafting était juste génial.
Beaucoup de sadhus sont présent dans la ville, ils sont magnifiques avec leurs turbans et leurs couleurs, ils dégagent tous une énergie très particulière et qui inspire le respect.
Les sadhus (du sanscrit साधु sādhu), « ayant atteint son but, homme de bien, saint homme » est, en Inde, celui qui a renoncé à la société pour se consacrer à l’objectif de toute vie, selon l’Hindouisme, qui est le moksha, la libération de l’illusion, l’arrêt du cycle des renaissances et la dissolution dans le divin, la fusion avec la conscience cosmique. En tant que renonçants, ils coupent tout lien avec leur famille, ne possèdent rien ou peu de choses, s’habillent d’un longhi, d’une tunique, de couleur safran pour les shivaïtes, jaune ou blanche pour les vishnouites, symbolisant la sainteté, et parfois de quelques colliers. Ils n’ont pas de toit et passent leur vie à se déplacer sur les routes de l’Inde se nourrissant des dons des dévots.(Wikipédia)

Sadhu faisant ses ablutions au bord du Gange
Triveni Ghat
Tous les soirs, au coucher du soleil, il y a un grand rassemblement, avec Guru (pas la boisson énergétique), musique et prières. Des centaines de personnes y participent, très beau moment.

Dans le taxi…
Je vous reviens sous peu avec d’autres aventures indiennes…
Très beau partage.. je compte me rendre a Risikesh en juillet solo pour le yoga dans un ashram. Cela fait très longtemps que j’y pense! MERCI.😊🙏
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