L’adaptation entre pauvreté (Inde) et très grande richesse (Allemagne) 2015


DSC00336De l’Inde à l’Europe… Je me souviens encore l’achat de notre billet.

Je vous raconte… Quand nous sommes arrivés à l’aéroport de Montréal départ Delhi (Inde), nous n’avions, comme la plupart du temps, qu’un billet aller-simple. Arrivés au comptoir de notre transporteur, la dame nous informe que sans billet de sortie (de l’Inde), elle ne peut nous laisser prendre l’avion… Heuuuu! Nous avions une petite idée que ce serait peut-être l’Europe mais pas trop précise. Nous avions discuté avec notre grande fille de la possibilité qu’elle puisse venir nous rejoindre pour une mois l’été venu, et qu’elle aurait aimé voir l’Allemagne. Alors, fallait tout décider vite vite, là maintenant… Le temps de recommencer la file, d’ouvrir notre ordi et de trouver une date et un vol de sortie de l’Inde vers quelque part en Europe, mettons… Après quelques minutes, nous aurons notre vol pour Paris (à très bon prix) et de là, nous partirons vers l’Allemagne. Ouf! Une chance que l’internet et les cartes de crédit existent dans ce genre de situation.

Notre parcours en Europe sera parsemé de belles visites, de nouvelles rencontres, de lieux magnifiques et de bon vin Hihihi!

Une mini-escale de deux jours au Luxembourg, nous permettra simplement de voir quelques endroits, et de faire la très belle rencontre d’une famille qui nous accueillera à bras ouvert, encore un gros merci à Airbnb.

Mais avant d’y trouver mon bonheur, je passe par de drôle d’émotions…

Ce fut définitivement le plus gros contraste depuis le début de notre vie de voyageurs. Ici, c’est facile d’oublier la misère du monde, la planète qui se meurt à petit feu à cause de la pollution, de la surpopulation… Une beauté cultivée qui fait oublier… Je suis mitigée à savoir si c’est bien ou pas, mais après trois mois en Inde, on trouve que tout est tellement propre et ordonné en Europe.

Château de Vianden, Luxembourg :

Les premières traces de construction du château de Vianden remontent vers le milieu du Ve siècle de notre ère. Le château a connu de nombreuses modifications, on compte neuf époques architecturales différentes, du Ve siècle à nos jours. Depuis 1977, il est propriété de l’État luxembourgeois qui le restaure dans le respect des formes historiques. Les fouilles ont permis de découvrir la présence d’un fortin construit sous le Bas-Empire et une première enceinte médiévale carolingienne élevée au IXe siècle. L’apogée des comtes de Vianden se situe du XIIe siècle au XIIIe siècle, et c’est de cette période, transition entre roman et gothique, que datent la plupart des bâtiments du château. (Wikipédia)

Nous ne ferons pas la visite de l’intérieur du château, nous ferons plutôt à pied la montée qui nous mènera à une terrasse avec vue sur la vallée et le château, et la randonnée à travers la forêt fut très agréable.

Le Luxembourg n’est pas très grand, nous aurions pu y rester plus longtemps quand même, mais nous devons accueillir notre fille à l’aéroport de Munich dans deux jours. Alors nous passons en Allemagne vers la Bavière, en faisant un arrêt au musée Mercedes-Benz de Stuttgart.

Mercedes-Benz de Stuttgart:

Un musée extraordinaire, aussi bien par son architecture que par la collection incroyable de tout ce qui a été construit depuis plus de 100 ans dans le domaine des transports. Un édifice ultra moderne et spacieux avec des salles classées soit par thème ou par époque, qui intéressera même ceux que l’automobile laisse indifférent.

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Château de Neuschwanstein:

Le château de Neuschwanstein se dresse sur un éperon rocheux haut de 200 mètres près de Füssen dans l’Allgäu. Le roi Louis II de Bavière l’a fait construire au XIXe siècle. C’est aujourd’hui le château le plus célèbre d’Allemagne, visité chaque année par plus d’un million de touristes.(Wikipédia)

C’est avec notre grande fille justement arrivée de l’avion à Munich, que l’on part à la visite du château qui a inspiré Walt Disney, et celui qu’il m’est complètement impossible de prononcer le nom : Neuschwanstein. L’ascension pour atteindre le château fut une belle promenade, définitivement un château digne des contes de fées.  Aussi, très intéressant de trouver en voiture l’endroit idéal pour « the photo »

 

Après le château de « Schtroumpfstein« , on décide d’aller se perdre vers le sud pensant arriver en Suisse. À la sortie d’un tunnel, quelle n’est pas notre surprise de se retrouver en… Autriche. Pourquoi pas, un pays de plus pour notre plaisir. Alors, nous décidons de faire une pause repas dans un resto sympathique du genre « les habitués du coin », dans un petit village du tyrol autrichien. Après notre repas, nous continuons notre route au hasard, avec un GPS, on se sent moins perdu. En traversant une vallée qui nous ramène vers le nord, sur le bord d’un lac perdu à la couleur émeraude de son eau, nous réalisons qu’il y a seulement quelques jours, nous étions dans le brouhaha indien avec les enfants qui courent partout, les klaxons, les détritus et les mendiants, quel contraste.1507702_10154109903650752_1704583866336421001_n

Un autre château apparait soudain sur notre chemin, allons-y donc.

Château de Linderhof:

Linderhof était autrefois une simple ferme familiale qui fut reprise par le roi Maximilien II, père de Louis II, pour ses jours de chasse. Il modernisa l’intérieur, mais laissa l’extérieur intact. Si le nouveau roi Louis II s’y rendait souvent, c’était plus pour l’isolement que pour la chasse, qu’il détestait par dessus tout, comme la guerre. Louis II détestait la présence de témoins. La salle à manger était équipée d’une plateforme sur laquelle était posée la table. Cette plateforme coulissait jusqu’à l’étage d’en dessous, où se trouvaient les cuisines. Ensuite, la table remontait avec le repas ; le roi n’avait donc pas à croiser les serviteurs. Les jardins du Linderhof sont une pièce maîtresse du site. L’architecte paysagiste Carl von Effner, qui dirigea l’aménagement du parc, a tiré parti des pentes du vallon pour installer bassins, cascades et jardins en terrasses. Le parc s’étend sur plusieurs hectares.(Wikipedia)

Rothenburg ob der Tauber:

Une très belle ville fortifiée, avec le plus grand magasin de Noël jamais vu, on y est passé  plus d’une heure ( ma fille adore les décos de Noël ). On n’avait pas le droit de photos, mais je vous jure, c’était vraiment très impressionnant. Dire qu’il y a une semaine, on voyait des gens qui avait de la misère à manger une fois par jour et que là, il y a des gens qui paye des fortunes en décoration de Noël, j’avoue que j’ai de la misère à faire le switch. Mon commentaire peut sembler redondant mais c’est vraiment ce que je vivais.

La ville est agréable, on a beaucoup aimé faire la ronde sur les murs d’enceinte.

La cité est demeurée à peu près dans son état de l’époque de la Renaissance. Elle n’a plus subi de transformation depuis la guerre de Trente Ans. Elle possède toute son enceinte fortifiée des XIVe et XVe siècles. Réputée pour la beauté de ses monuments, c’est un des hauts lieux du tourisme en Allemagne. Elle concentre un nombre impressionnant de bâtisses médiévales sur un site spectaculaire en bordure de plateau.(Wikipédia)10364124_10154109910840752_374054142108598110_n11406636_10154109911470752_7431231926526884624_n

 

Nuremberg:

Nous étions supposés aller au musée Dokumentations Zentrum, mais il y avait un évènement du style Rockfest sur les lieux, des gens partout, partout, musée fermé.

Changement de plan, on se retrouve dans un autre musée : Germanisches National Museum avec comme exposition temporaire l’horreur, pas vraiment « épeurante », mais très intéressante. L’exposition permanente sur la renaissance est aussi très impressionnante et même parfois plus épeurante que l’exposition sur l’horreur.

Juste à coté, on nous suggère le musée des jouets. Petit, mais sympathique.

Ensuite, une affiche… Pas le choix…

Un BierFest, on est quand même en Allemagne, une bonne bière, une bonne saucisse… Et mon pauvre ti-Rafi qui cherche désespérément de l’eau « flat » sans gaz, impossible à trouver. Un peu étrange de ne pas être capable de trouver d’eau de source à boire, les gens dans cette région ne boivent que de l’eau gazéifiée...

 

Dresden:

On visite « Zwinger » , un ancien lieu de détente et de festivités des rois de Saxe, aujourd’hui transformé en musée. Encore un lieu grandiose.

Après la visite des lieux, on se retrouve en plein milieu d’une parade gai, tout le monde lance des condoms, et la musique bat son plein…

 

 Berlin:

Une ville remplie d’histoire…

On y fait quelques musées, on se perd dans les rues, on apprécie la ville qui bouge à cent milles à l’heure.

Pergamon Museum:

Difficile pour moi d’apprécier les lieux, quand on a vu les sites de la Turquie. On dirait vraiment des décors de cinéma… Pour vous expliquer, ce sont des éléments monumentaux trouvés lors de fouilles archéologiques effectuées sous supervision allemande à Babylone, Uruk, Assur et en Égypte. Alors tout a été reconstruit à l’intérieur et ça semble un peu trop artificiel. Même la porte d’Ishtar aurait mieux paru à l’extérieure…

 Ramones Museum Berlin:

Petit mais fort sympathique pour les nostalgiques du groupe rock

 Tränenpalast:

Une mine d’informations, petit musée avec beaucoup de lecture. Je déconseille pour les jeunes enfants, ça peut être long.

Le Tränenpalast ou palais des Larmes était, après la fermeture de la frontière et la construction du mur de Berlin, le surnom donné à l’un des principaux postes-frontières berlinois situé près de la gare terminus de Friedrichstraße, permettant ainsi le passage entre Berlin-Ouest et Berlin-Est. Le poste douanier, baptisé « Palais des Larmes » en raison des nombreux adieux qui s’y sont déroulés jusqu’en 1989. (Wikipédia)

 Topographie des Terrors:

Ouf! difficile de ne pas être touché par ce lieu. Beaucoup d’informations. Passage obligatoire.

Les bâtiments abritant les quartiers généraux de la Gestapo et des SS furent largement détruits à la fin de la Seconde Guerre mondiale et les ruines rasées après la guerre. La limite entre le secteur soviétique et le secteur américain passant sur la Niederkirchnerstrasse, le mur de Berlin s’y trouva entre 1961 et 1989. La première exposition concernant la topographie de la terreur eut lieu en 1987 à l’occasion des 750 ans de Berlin. Le centre de documentation actuel fut inauguré le 6 mai 2010 par le président fédéral Horst Köhler à l’occasion des 65 ans de la fin de la guerre. (Wikipédia)

Deutsches Technikmuseum Berlin:

Immense musée, très didacticiel, les enfants adorent.

Le musée allemand des techniques de Berlin a été ouvert en 1982. Le musée utilisait au début des halles encore existantes de l’ancienne et célèbre gare d’Anhalt bombardée durant la Seconde Guerre mondiale, située non loin. La gamme des objets exposés va des machines à vapeurs aux locomotives. La devise est alors Alles was auf Rädern ist (« Tout ce qui est sur des roues »). Cependant, après de grandes extensions, on trouve maintenant comme sujets principaux : la fabrication du textile, du papier, de valises, de bijoux et les transports ferroviaires et autres. (Wikipédia)

 East Side Gallery:

Évidemment « le mur »… impossible de ne pas ressentir cette histoire d’horreur. On fait le parcours où le mur est rempli de magnifiques et puissants  « Street art ».

Il s’agit de la plus longue section du mur encore debout (1,3 km environ ). Elle est constituée de 118 peintures d’artistes originaires de 21 pays. Un grand nombre d’œuvres fait référence, directement ou indirectement, au mur de Berlin et à sa chute ; beaucoup également sont porteuses de messages pacifistes entre les peuples.  Elle est peut-être la plus grande galerie permanente en plein air dans le monde. (Wikipédia)

 Cat in the bag / Live Escape Game:

Et on se paye un plaisir, un « Escape Room». C’est maintenant une activité que l’on peut trouver presque partout, la première fois c’était à Singapour avec mon frère, ensuite j’ai répété l’expérience en famille à Istanbul (mon préféré) et là, on en a fait deux à Berlin… Je vous explique le concept, on vous enferme dans une salle et vous avez une heure pour vous libérer, il y a des indices et des casse-têtes à résoudre, j’adore.

 Sanssouci Palace:

Pour une journée à l’extérieur de la grande ville, on se retrouve dans un univers de châteaux.

Le palais de Sanssouci est l’ancien palais d’été du roi de Prusse Frédéric II (dit Frédéric le Grand). Il est situé à Potsdam, à vingt-six kilomètres au sud-ouest de Berlin. Il fut bâti entre 1745 et 1747 par l’architecte Georg Wenzeslaus von Knobelsdorff dans un style issu du rococo, que l’on nomme rococo frédéricien. Il est également renommé pour ses fabriques, ses jardins et les autres extravagances du parc de Sanssouci, attenant à l’édifice.

Hambourg:

Une ville jeune, active. Nous sommes dans un superbe auberge de jeunesse dans le quartier de St. Pauli, le style de quartier qu’avoir eu 15 ans de moins, je me serais très bien vu y vivre… L’art y est très présent, on peut même voir une expo temporaire, l’Art sur l’art… comme le montre la photo de la chèvre sur la sculpture de Bismark.

Miniatur-Wunderland:

Il y a aussi dans un tout autre ordre d’idée, un musée miniature, mais je devrais dire «THE» musée miniature, complètement capoté, impossible de ne pas être émerveillé, un travail de plusieurs années, il faut le voir pour le croire… Aucune photo ne rend justice. Fait cocasse, les Allemands sont très libérés sexuellement, et partout dans le musée, si on regarde bien, on peut y voir des scènes explicites, exemple : un champ de tournesol, et en plein centre, une fille qui fait une fellation… Des heures de plaisir à trouver les scènes cocasses…DSC00457

Le Miniatur-Wunderland  est un réseau de train électrique miniature gigantesque. Cette attraction située à Hambourg est la plus grande de son genre dans le monde ; elle a été construite par les frères jumeaux Gerrit et Frederik Braun.

En janvier 2011, le réseau se compose de 12 000 m de voie à l’échelle HO (1/87), divisé en sept sections : la ville fictive de Knuffingen, le massif montagneux du Harz, les Alpes, l’AutricheHambourg, les États-Unis, la Scandinavie et la Suisse. Des 6 400 m2 de surface au sol disponible, le réseau en occupe d’ores et déjà 1 150 m2.

La section suivante représente un aéroport avec les mouvements au sol, décollages et atterrissages des avions ; elle a ouvert en mai 2011. Il est nommé Aéroport International Knuffingen et est calqué sur l’aéroport international de Hambourg.(Wikipédia)

Cologne

Un petit passage vite fait pour aller voir la gigantesque cathédrale, ensuite direction Amsterdam…

 

DSC00119DSC00125DSC00522DSC00553

DSC00409DSC00411DSC00414DSC00416DSC00812DSC00345On se revoit au Pays-Bas…

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