Paracas, une découverte après l’autre… (Pérou) 2017


DSC08211Bien beau Lima, mais l’envie de découvrir nous appelle vers le sud. La location d’une voiture pour nos dix prochains jours, un GROS GROS plus. Notre premier arrêt se fait dans la région de Paracas. Quatre jours dans un petit chalet sur le bord de la mer, bon ok, une usine de farine de poissons à gauche et une raffinerie en arrière (odeur fréquente, mais acceptable), la vue le matin en vaut le coup et le soir pour les splendides couchers de soleil.

Quand je dis chalet, c’est souvent en lien avec la qualité des lieux… Douche avec mini-filet d’eau, manque un peu de tout dans la cuisine, vieux, etc. Cela n’empêche pas que nous soyons super bien. (Airbnb)

Rare sont nos mauvaises expériences, malheureusement ici, sur la route de Lima-Paracas, des policiers corrompus nous ont arrêté… La cause, nos lumières éteintes (il était 13h), il commence avec de beaux grands sourires, poignée de mains, à nous dire que c’est la loi (elles doivent être allumées en tout temps sur l’autoroute). S’il nous emmène au poste, ça va nous couter 972 soles (400$), mais que si on paye ici, il nous le laisse pour… tout ce que l’on a en poche. Je me retiens pour ne pas écrire de sacres, nous savons très bien qu’ils nous arnaquent. Richard ne se laisse pas faire, il discute du mieux qu’il peut en espagnol (il m’impressionne). Rien à faire, on ne partira pas sans payer quelque chose, malheureusement la somme que nous avons est au même endroit, difficile de leur dire que nous avons moins… 500 soles en tout (200$). Ils prennent 400 soles et nous laisse 100 soles, quels bons samaritains, c’est de l’humourrrr.

Alors maintenant, nous avons toujours nos lumières allumées, même l’auto en arrêt. Hihihihi! Et notre argent est séparé en trois endroits différents… On ne se fera pas prendre deux fois….

Incroyable, mais vrai, à notre retour, nous vivons la même situation policière, sauf que là ils exagèrent.  Voici l’évènement d’écrit par mon chéri hors de lui:

Au Pérou, on se fait dire de faire attention aux voleurs. Les seuls voleurs avec qui j’ai eu à faire sont les policiers… Les salauds se sont essayés quand même, en détournant mon attention, pour sortir mes papiers du coffre à gants, le trou de cul s’est étiré le bras et a éteint mes phares… Ensuite, il me demande de sortir et vient me montrer que mes phares sont éteints… J’ai pêté les plombs en lui disant qu’on me ferait pas le coup deux fois, que j’étais au courant et que mes phares étaient toujours allumés.
Il s’est calmé le pompon et je m’en suis tiré. Je crois qu’il a déduit que j’irais loin pour me défendre.
Cinq minutes plus loin, une autre escouade a tout vérifié mes papiers, même mon permis de conduire international, qui arrivait à échéance le 12 septembre, l’étampe dans le passeport, etc. Bref, j’ai quand même été chanceux… 

Signé Rick vraiment fâché

Départ pour notre première visite, la Casa Hacienda San Jose. En sortant de la ville de Pisco, un accident bloque la route à tout le monde… Gros problème, c’est le seul chemin que voit notre GPS. Mon super chum met son radar de voyageur averti et décide de suivre un gros autobus, en se disant : « Lui, il doit connaitre le chemin pour esquiver ce bourbier ». Comme de raison, on se retrouve sur une route parallèle, la PanAmerica, celle des policiers pourris… Mais les policiers sont beaucoup plus au nord. Par contre, cette autoroute tout récente n’a pas beaucoup de sorties. Les seules sorties sont pour les cultivateurs qui ont du laisser passer la route au milieu de leurs champs. On voit bien que nous allons dépasser la distance de notre lieu de visite si on ne prend pas une sortie… Tout ce qu’on voit, ce sont des chemins de terres sablonneuses qui mènent à des cabanes de pailles… Advienne que pourra, on prend un chemin de terre. Après dix minutes à traverser des ruisseaux à sec ou des ponts de bois à moitié écroulés, on espère arriver un jour sur un route digne de ce nom. Tout d’un coup, à notre droite, j’aperçois comme des pyramides… On s’arrête, personne, alors on rentre et on découvre un très beau site archéologique. Wow! Une chance que l’on s’est perdu. je conseille à tout le monde qui ont une voiture de venir faire son tour, c’est magique. J’arrivais à voir la vie des gens à l’époque. Ok, j’ai une très bonne imagination, comme dit mon fils.

Huaca la Centinela

La culture Chincha a prédominé entre 900 et 1 450 apr. J.-C. Les Chincha étaient de grands commerçants, marins et constructeurs de routes. Ils survivent aujourd’hui à travers des vestiges qui attestent de leur haut degré de développement, tels que la Huaca La Centinela, un ensemble de pyramides rectangulaires qui se singularisent par leurs hauts murs d’adobe et les huacas de Tambo de Mora. Ces deux sites archéologiques sont très proches de la mer.

Voici le lien: Huaca la Centinela

Adresse: Chincha Baja District, Pérou.           GPS -13.45026, -76.17122

Casa Hacienda San Jose

Finalement, on arrive à notre destination initiale, la Casa Hacienda San Jose. On crève de faim, alors on se paye le resto chic de la place, déception, passez votre tour (je parle pour la bouffe).

La visite guidée est en espagnol, on a pas le choix mais on est seul avec la guide, alors elle nous parle comme des enfants de maternelle et on l’apprécie beaucoup (je suis vraiment nulle en espagnol). Les lieux sont magnifiques, mais chargés d’histoires d’horreur. La maison fut construite dans les années 1600, à la base un couvent, par la suite elle fut acquise par des nobles espagnols et devint une grande plantation de cannes à sucre… Canne à sucre dans cette période égale aussi ESCLAVES… et c’est là que la visite se corse…

On suit notre guide dans les profondeurs des sous-sols de l’hacienda. La visite des catacombes nous plonge dans l’atmosphère terrible de la traite des hommes. J’ai des frissons qui me parcourent le corps, j’ai les yeux plein d’eau et le ventre qui me serre de douleur. Un lieu rempli d’horreur où des centaines d’esclaves ont connu des souffrances inimaginables. La guide nous disait qu’ils pouvaient passer jusqu’à 13 jours sans manger ni boire, dans le noir total. Certains perdaient la vue, d’autres devenaient fous. Les plus grands et forts devenaient des reproducteurs (du vrai bétail). Les galeries souterraines avaient des prolongations de 35 km de long, jusqu’au port de Tambo de Mora, pour dissimuler la contrebande d’esclaves africains sans payer les taxes royales.

À la fin Rafi me dit : « Ouf! je suis content d’être né en l’an 2000, l’année de l’électronique et non l’année de l’esclave ». C’est vrai que tu es chanceux mon coco.

Alors maintenant, la Hacienda appartient à une dame nommée Angela Benavides depuis plus de 80 ans. L’endroit fait office d’hôtel et restaurant. Le terrain est magnifique avec sa belle piscine, son terrain de jeux et ses hamacs.

Voici le lienCasa Hacienda San Jose

Adresse: Panamericana Sur Km 203 s/n, Chincha Alta

Horaire: Dim 10:00 – 11:00 Nous y sommes allé un mardi et pas eu de problème, je n’avais pas regardé l’horaire. Hihihi! Je sais que l’horaire est différent si vous y allez avec un groupe organisé.

Prix d’entréeAdulte: S/. 20.00  Enfants S/10.00 (moins de 12 ans)

Impossible de venir à Paracas sans faire le tour de bateau menant à Islas Ballestas. Je savais que nous verrions pleins d’oiseaux (je ne pensais jamais autant). Je savais que nous verrions des phoques (je ne pensais jamais dans de si drôle de positions). Je savais que nous verrions des manchots (j’avais tellement hâte), malheureusement seulement 5 petits manchots se sont montrés le bout du nez…

L’expérience reste un moment formidable, les îles sont magnifiques, et même s’il n’y avait que 5 manchots, j’étais toute énervée comme un enfant. Petit conseil, assoyez-vous à gauche dans le bateau, vous aurez une bien meilleure vue pour prendre des photos, même s’il font l’effort de tourner le bateau à certain moments. Les images valent mille mots, en voici donc quelques une…

Durant des siècles, cette zone insulaire va accumuler tout naturellement de grandes quantités de guano (caca d’oiseaux) sur son sol. Au xixe siècle, l’économie du Pérou en tirera profit, avec des extractions jusqu’à 30 mètres de profondeur, en exportant le guano comme engrais vers l’Europe et l’Amérique du nord. Depuis le milieu du xxe siècle, l’extraction y est réglementée, procédant par campagnes de ramassages organisées. On y estime, actuellement, une production de plus ou moins 1000 tonnes de guano annuels prélevés tous les 7 ans. En dehors de cette période, un gardien contrôle la réserve.

Aujourd’hui, grâce à la grande quantité de poissons présente dans ses eaux froides, les îles Ballestas constituent une véritable réserve ornithologique où cohabitent de multiples colonies d’oiseaux marins et un grand nombre d’otaries:

  • manchots de Humboldt
  • cormorans de Bougainville
  • sternes Inca
  • pélicans Thage
  • fous de Bassan

soit environ 60 espèces d’oiseaux.
On y dénombre environ 4 000 Otariidae (des otaries à crinière), et on rencontre dans leurs eaux 180 espèces de poissons et 10 variétés de dauphins. (Wikipédia)

Nous avons fait affaire avec une agence, très bon service, alors :

Voici le lien:  Paola’s tours

Adresse: Juste à coté de l’embarcation des bateaux

Horaires: Les tours sont à 8:00 ou 10:00 (nous avons pris celui de 8:00)

Prix d’entréeTout le monde : S/. 30.00  + taxes de port S/. 15.00

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Une autre visite à ne pas manquer dans la région de Paracas, c’est la Reserva Nacional de Paracas. Il est définitivement conseillé d’avoir une voiture ou de le faire avec un groupe organisé. On a quand même vu quelques sportifs le faire à vélo. La balade avec plusieurs points de vue magnifiques est très agréable, par une belle journée, je vous suggère d’apporter un lunch et de quoi boire, plein de beaux endroit ou faire pic-nic. On passe de paysages complètement desertiques à de belles plages, dont une où il est possible de faire trempette.

La réserve nationale de Paracas est une zone protégée depuis 1975.  La réserve fut créée afin de protéger les diverses espèces floristiques et fauniques qui vivent en milieu aquatique ainsi que dans le désert de Paracas.

Située dans une des zones les plus désertiques de la côte péruvienne, la réserve s’étend sur une superficie de 335 000 hectares desquels 217 594 sont situés dans l’Océan Pacifique. La péninsule de Paracas se trouve dans une zone maritime exceptionnellement riche où les courants marins extrêmement froids produisent une grande abondance de plancton qui sert à nourrir les poissons, les crustacés et les mollusques. (Wikipédia)

Voici le lien: Réserve nationale de Paracas

Prix d’entréeAdulte: S/. 20.00  Enfants S/. 3.00 (moins de 12 ans)

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2-Du 27 aout au 2 sept.

 

 

Et d’autres photos pour terminer…DSC08193DSC08197DSC08208DSC08209DSC08211DSC08215DSC08243DSC08375DSC08374

Catégories :Amérique du sud, Famille, PérouTags:, , , , , ,

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