On pourrait prendre une vie complète juste à visiter les 13 466 îles d’Indonésie. Dont seulement 922 sont habitées de manière permanente. Elles ont chacune leur personnalité et leurs attraits. Nous partons à la visite de l’une des plus grandes, l’île de Java.
La grosse différence entre Bali et les autres îles, c’est que Bali est la seule qui a pour religion le Bali-Hindu (Hindu-Dharma). Toutes les autres îles sont musulmanes. D’ailleurs, l’Indonésie étant le plus grand archipel au monde, il est aussi le pays ayant la plus grande population à majorité musulmane.
Java
La ville bouge de partout, des street Foods, des Tuk-Tuks, une circulation de fou, on retombe dans un monde de vitesse accélérée qui caractérise bien les grosses villes asiatiques. Ça change de la tranquillité de Bali et ses campagnes 😉
On vient à Jodja tout d’abord pour visiter le temple Borobudur, l’un des plus grands temples bouddhistes du monde. C’est probablement l’attraction principale de la ville, sinon de l’île au complet. Mais une fois rendu, il est possible de venir ici et vivre plein d’autres activités, nous avons passé 7 jours très bien remplis…
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Borobudur
Le temple de Borobudur est à la fois un sanctuaire dédié à Bouddha, mais aussi un lieu de pélerinage bouddhiste. Avec ces 72 stûpas (cloches) contenant chacune un bouddha à l’intérieur, l’endroit a un quelque chose d’unique. À notre arrivée, un soleil de plomb, il faisait tellement chaud que nous avons dû louer une ombrelle. Je n’aurais probablement pas survécu jusqu’à la fin… Sur le site, il y règne une ambiance très calme et posée. À cause du trop grand nombre de touristes près de l’entrée, nous nous sommes rapidement dirigés de l’autre côté de l’édifice. Puisque la structure comporte 4 côtés qui sont presque identiques, nous avons pu donc visiter une grande partie de ce magnifique et grandiose temple avec l’impression d’y être presque seul.
Borobudur
Le temple de Borobudur, est une importante construction bouddhiste, construite aux VIIIe et IXe siècles. Le site, construit aux alentours de l’an 800, semble avoir été abandonné vers l’an 1100. Pendant une tournée d’inspection à Semarang dans le centre de Java en 1814, Thomas Stamford Raffles, alors lieutenant-gouverneur de l’île, entendit parler d’un grand monument dans la forêt près du village de Bumisegoro. Ne pouvant pas s’y rendre lui-même, il envoya H. C. Cornelius, un ingénieur néerlandais, y faire des recherches. Pendant deux mois, Cornelius et ses 200 hommes abattirent des arbres, firent brûler la végétation et creusèrent dans le sol, mettant au jour le monument.
C’est à la fois un stûpa et, vu du ciel, un mandala. Il forme un carré d’environ 113 mètres de côté avec, à chacun de ses points cardinaux, une partie en saillie accompagnée aux quatre angles par une partie en retrait.
Après avoir traversé les quatre galeries, le pèlerin atteint la terrasse supérieure, elle aussi surmontée de trois terrasses circulaires concentriques bordées de 72 stûpas (respectivement 32, 24 et 16). Ils consistent en des cloches de pierres ajourées logeant des bodhisattvas. Au centre de ces terrasses et donc au sommet du Borobudur, un autre stûpa couvre un bouddha inachevé, dont on ignore s’il a été rajouté après coup ou s’il était présent à l’origine. Sauvé de la ruine grâce aux efforts conjoints de l’UNESCO et du gouvernement indonésien, le temple est aujourd’hui restauré et figure à l’inventaire du patrimoine mondial.(Wikipédia)
Site web: Borobudur
Adresse: 1201 N Galvin Pkwy, Phoenix, AZ 85008, États-Unis
Prix d’entrée : Adulte 350 000 RP (33$ can.) Enfant 210 000 RP (20$ can.)Forfait disponible incluant Prambanan
Le Batik
Nous visitons aussi une école de Batik, la technique de production du batik est impressionnante. Ça prend tellement de patience pour arriver à faire tous ces détails. Nous avons craqué pour une grande toile avec deux dragons. Il nous arrive parfois d’oublier notre rythme de vie et de succomber… mais, que va-t-on faire de cette méga toile, nous n’avons plus de maison depuis quelques années 😉 Enfin, notre boite à souvenir commence à déborder…
Le Batik
C’est un art de patience et de minutie. Le principe du batik consiste :
- à dessiner sur le tissu le motif final à reproduire.
- à protéger des zones du tissu contre la coloration par l’application de la cire chaude.
- à appliquer des couleurs – par trempage dans des bains de teinture / ou en peignant des teintures directement sur le tissu.
- à recommencer les opérations 2 et 3 successivement pour chacune des couleurs en allant des couleurs claires aux plus foncées.
- à la fin : à ôter la cire, soit avec un fer à repasser, soit par trempage dans l’eau bouillante.
- Des procédés complémentaires peuvent être utilisés : emploi d’un fer chaud (au motif parfois complexe : dragon par exemple) pour ôter la cire aux emplacements d’une coloration (souvent pour faciliter le copiage de motifs répétitifs) – simple brisure de la cire pour obtenir de fines lignes – grattage partiel pour obtenir des dégradés, etc.
Finalement on obtient un tissu où se mêlent différents tons ou contrastes juxtaposés ou superposés, formant toutes sortes de motifs.
Visite culinaire…
Normalement, je fais moi-même mes découvertes et mes visites gastronomiques dans chacun des pays. J’adore la nourriture des street food et j’essaie absolument tout. Java étant reconnue pour plusieurs spécialités culinaires et n’ayant pas beaucoup de temps (seulement une semaine), j’ai décidé de nous inscrire dans un tour organisé de street food. J’avais peur de détester, car généralement, tout ce qui est en groupe organisé de touristes me tape sur les nerfs. Qu’elle ne fut pas ma surprise!!! Je n’ai que de bons commentaires à faire sur ce tour Via via café.
Premièrement, nous étions seulement mon conjoint et moi avec deux guides! Ça commençait très bien. Nous sommes montés, chacun sur un scooter avec les guides, un garçon et une fille et c’est parti… Premier arrêt: une usine de bakpia. Le bakpia est un style de petit pain farci, soit avec du fromage (le meilleur à mon goût), soit avec des lentilles vertes (le classique) ou avec du chocolat. Une fois là-bas, on constate que la propreté n’est pas leur première règle… En fait, il n’y a pas vraiment de règle.
Les bakpias se donnent souvent en cadeau (le mot indonésien pour cadeau est oleh-oleh…). C’est incroyable de voir les lieux, le travail se fait à la main, tous ont un petit masque et la plupart sont pieds nus, car il y a partout une couche de farine qu’il vaut mieux gérer avec les pieds qu’avec des souliers. Les employés ont une cafétéria sur place où ils préparent leur repas lors des pauses. Voici quelques photos des lieux.
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Ensuite, on a fait une multitude d’arrêts dans plusieurs petites échoppes de rue. Avec des bouchées en tout genre: salées, sucrées, viande, légumes… Miam! Miam! Je me régale, mais je commence à être pleine comme un baril. J’ai définitivement un coup de coeur pour les martabaks. Le martabak est une galette fourrée. Il contient habituellement du mouton émincé, ainsi que de l’ail, œuf et oignon.
On fait un stop dans un petit resto réputé pour son fameux repas, le Gado-Gado (une spécialité culinaire indonésienne consistant en une salade de légumes croquants nappés d’une sauce aux arachides). Quand le chat n’y est pas, les souris dansent (Rafi, très allergique aux arachides, est resté à l’hôtel). J’ai même la chance de faire la sauce, un VRAI délice, mais mon estomac n’en peut plus et il reste encore deux arrêts…
L’autre arrêt est pour goûter un des grands classiques javanais, le Gudeg, que nous avions essayés, par hasard, le soir précédent. C’est un mélange fait avec le Jackfruit (fruit du jaquier) bouillie pour plusieurs heures avec du sucre de palme et du lait de coco, ensuite plusieurs épices y sont rajoutées comme l’ail, la coriandre, le candelnut (noix très populaire dans l’alimentation indonésienne). Le propriétaire du resto nous offre de visiter les cuisines, HALLUCINANT, tout est noir, les chaudrons sont sur des réchauds à même le sol, et notre guide nous explique que plus une cuisine est noire, plus le produit final est bon. Pas le choix, on doit goûter, il y a des œufs verts et des pattes de poulets. On mangera la viande et goûtera faiblement à l’œuf, c’est que rendu là, si je suis malade, ça ne sera pas très drôle. Ce n’est pas mon mets préféré, trop sucré pour moi, mais quand même intéressant.
Dernier arrêt, dans un parc très populaire, où les jeunes et les moins jeunes viennent passer la soirée. Des stands de bouffe un peu partout, mais le plus drôle est le jeu que nos deux amis se font un plaisir à nous faire faire. Je vous explique. En plein milieu du grand parc se trouvent deux énormes arbres, avec assez d’espace entre les deux pour y passer un gros camion. Les yeux bandés, on doit réussir à passer entre les deux arbres depuis une distance d’environ 50 mètres. Ce n’est pas évident à expliquer, mais disons que quand tu regardes avec tes yeux, ça semble vraiment facile, mais pratiquement personne y arrive. Il y a tellement d’activité dans le parc, qu’il est difficile de se concentrer. C’est très drôle de voir les gens qui dévient complètement, soit vers la gauche ou la droite. Ce test était, d’après la coutume, indispensable pour être embauché aux services du sultan.
Une autre drôle d’activité, les autos à pédales fluorescentes. Pour quelques dollars, de minis-voitures aux formes étranges soulignées par des néons, pour se promener autour du parc. Nous y reviendrons un autre soir pour le vivre avec Rafi, qui a adoré.
Musée Taman Pintar Science Park et le Musée Affandi
Un musée des sciences, pas très loin de notre hôtel, pas le choix, il faut aller voir. Encore une fois Rafi y passe de très bon moments, plein d’expérience à faire et il peut toucher à tout 😉
Anecdote
Je découvre aussi, dans ce même musée, qu’en Asie je suis une « star ». Partout et tout le temps, on me prend en photo, mais là c’est vraiment trop drôle. Je me retrouve entourée de petites filles qui veulent toutes une photo avec moi. Je ne sais pas si ce sont mes cheveux courts, mes lunettes teintées ou mes tatoos, mais je vous le dis, je ne passe pas inaperçue. Je remarquerai un peu plus tard que c’est encore plus fou en Inde 😉
Le musée Affandi
Un certain charme. Affandi est un des artistes indonésiens les plus connus sur la scène internationale. Il est mort en 1990. Il a longuement travaillé dans un atelier insolite perché dans un arbre que l’on peut visiter. Affandi a été enterré dans le jardin, situé à l’arrière. La collection est composée d’oeuvres de style impressionniste. Visite sympa.
Site web: Affandi
Adresse: Jl. Laksda Adisucipto 167, Jogjakarta 55281Horaire: Du Lundi au Samedi 9h00 à 16h00
Prix d’entrée : Adulte 100 000 RP (9$ can.)
Prambanan Temples
Dans ce temple, chaque monument a à l’intérieur une statue d’un dieu différent, alors chaque fidèle peut choisir son endroit préféré de prière. Magnifique.
Prambanan
Prambanan, est un ensemble de 240 temples shivaites, construits au IXe siècle sous la dynastie Sanjaya du premier royaume de Mataram dans la région de Java central, à proximité de Yogyakarta. Une inscription datée de 856 marque ce qui est peut-être sa pierre de fondation. Prambanan est classé au patrimoine mondial de l’humanité par l’UNESCO. Le temple central est dédié à Durgā Mahîshâsuramardini (c’est-à-dire « combattant le démon Mahîshâsura »), épouse de Shiva. Il repose sur une structure surélevée de 34 m de côté contenant une statue de la déesse.
À l’intérieur du temple principal, on trouve des scènes de combats entre le Bien et le Mal… et bien sûr, des représentations de Brahma, Shiva, Vishnu, Ganesh et bien d’autres divinités. (Wikipédia)
Site web: Prambanan
Horaire: Du Lundi au Samedi 9h00 à 16h00Prix d’entrée : Variable, vérifier sur le site.
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Ramayana Ballet at Prambanan
Rendu au soir, il est possible de voir un magnifique spectacle (vous le savez, on aime beaucoup les spectacles) le Ramayana Ballet at Prambanan. Une histoire un peu complexe, on reçoit même un petit livret à cet effet, Rafi et moi, on s’amuse à changer les noms, du style Hanuman=Pierre, question de mieux comprendre l’histoire 😉 Le spectacle est grandiose, avec en arrière-plan, les temples. Et le tout finira, avec une partie des décors qui prennent en feu (c’était voulu), assez impressionnant. Très belle fin de journée.
Le ballet Ramayana est l’un des conte/légende les plus connu à travers l’Indonésie. Il raconte l’histoire d’un roi dont la princesse se fait enlever par le roi d’un royaume adverse, et l’épopée qui va s’ensuivre pour la libérer. Le dieu-singe, Hanuman, est de la partie, ainsi que de nombreux démons et autres personnages aux pouvoirs magiques.
Je finis cet article avec quelques photos…

Étudiantes au centre de sciences

Taman Sari « Le château d’eau »

Le temple hindou de Prambanan

Notre super guide Reza

Le volcan Mérapi vu de notre avion

Merci pour cette belle journée…
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Ca a l’air incroyable. Superbe article ! Je viens tout juste de créer mon blog lifestyle et mon futur article aura pour thème le Voyage aussi 🙂 Ca me ferait vraiment plaisir si tu jètes un coup d’oeil et n’hésite pas à me laisser un like, commentaire pour me dire quel futur article tu aimerai lire http://anatalks.com ♡
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